L’usage de l’IA générative par les candidats et recruteurs en 2024

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Hellowork, la plateforme française leader de l’emploi et du recrutement, a sondé 998 candidats et 765 recruteurs pour mieux comprendre leurs usages et perceptions sur l’intelligence artificielle générative. Tour d’horizon des points clés de cette étude.

L’intelligence artificielle générative en RH : un levier adopté massivement par les recruteurs

Le recours à l’intelligence artificielle générative (IA) est en plein essor chez les recruteurs. En 2024, pas moins de 79% des recruteurs utilisent des outils d’IA générative dans le cadre de leurs activités professionnelles, une adoption doublée par rapport à 2023, où seulement 38,5% y faisaient appel. Cette croissance importante (un bond de 41 points) illustre la capacité de l’IA générative à s’intégrer très rapidement dans les usages professionnels.

hellowork 03L’importance de l’IA générative pour l’avenir du recrutement est largement reconnue : 98% des recruteurs anticipent un rôle significatif dans le secteur, dont 72% prédisent même un rôle très important. Loin d’inquiéter, au contraire, cette évolution est bien perçue : 61% des recruteurs voient l’IA générative positivement, tandis que 33% expriment une vision neutre et seuls 6% la perçoivent de façon négative.

L’usage de l’IA générative par les recruteurs : rédiger et analyser en priorité

En termes d’application, l’IA générative est principalement utilisée pour simplifier des tâches comme la rédaction d’offres d’emploi (75%), la rédaction de messages d’approche sur les réseaux sociaux (59%), voir même de posts (51%). Des fonctionnalités comme l’aide à la rédaction de mails de refus de candidature (40%), la préparation de questions spécifiques au poste pour les entretiens (28%) sont aussi exploitées, mais dans une moindre mesure.

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L’IA générative, perçue positivement par les candidats malgré une adoption limitée

Selon le panel, l’utilisation de l’IA générative est précieuse : 77% pensent que l’IA générative peut améliorer leurs chances de trouver un emploi. Les répondants de 20 à 40 ans se montrent les plus convaincus de son utilité, 86% y voient un bénéfice alors que les plus de 50 ans sont un peu plus mesurés (65%).

Si l’utilisation de l’IA dans leur recherche d’emploi semble être efficace pour les candidats, dans les faits, elle reste modérée, avec seulement 43% d’entre eux ayant recours à des outils comme ChatGPT ou Google Gemini pour se préparer. Cette tendance est légèrement plus forte chez les femmes (47%) que chez les hommes (40%).

Les candidats se montrent ouverts à tester ces outils dans le futur. Ainsi, 79% sont prêts à essayer des applications IA générative dédiées à l’optimisation de CV alors qu’ils sont seulement 29% à concrètement en faire appel. Même constat pour la lettre motivation : si seuls 35% des répondants d’outils de rédaction d’IA générative pour les aider, 76% envisagent leur utilisation à l’avenir. Quant aux simulateurs d’entretiens, leur adoption reste marginale (11%), bien que 75% des candidats se disent ouverts à l’idée d’un test.

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Un potentiel sous-exploité et des perspectives d’amélioration

Les candidats estiment ne pas exploiter pleinement le potentiel de l’IA générative dans leur recherche d’emploi : 31% considèrent maîtriser ces outils à un niveau moyen, 28% à un niveau faible, et seuls 41% considèrent posséder une bonne ou excellente maîtrise.

Hellowork – infographie cadres et managers

 

En termes de perception, l’IA générative divise encore : elle est vue comme une opportunité pour 33,5% des candidats, tandis que 10,5% la perçoivent comme une menace potentielle pour leur carrière. Néanmoins, l’opinion des candidats a évolué depuis 2023, avec une diminution du sentiment de menace (passé de 15% à 10,5%) et une augmentation de la perception positive (passée de 23% à 33,5%). Par ailleurs, si la majorité (74%) pense que l’IA générative transformera leur manière de travailler, seuls 38% s’attendent à une influence majeure.

 

Enquête réalisée auprès de 998 candidats et 765 professionnels des ressources humaines et du recrutement en France entre le 23 octobre et le 8 novembre 2024. Ces résultats ont été comparés aux réponses de 2 690 candidats et 677 recruteurs et professionnels des ressources humaines questionnés sur les mêmes sujets en 2023.